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Mon enfant ne symbolise pas

Mon enfant ne symbolise pas. Et pourtant, je ne le sais pas. En effet, je n’ai pas compris ce que cela signifie et ce que cela engendre en terme de relation parent-enfant, parce que mon monde à moi est naturellement symbolisantComment puis-je faire ce pas alors, en tant que parent, en tant que maman surtout ? (oui surtout, parce que les pères n’écoutent pas ce genre de choses à vrai dire…). Je voudrais réussir à comprendre mon enfant et à communiquer correctement avec lui. Mais comment ?

En tant que psychologue et psychothérapeute structuraliste, je diagnostique toujours mes patients. Simplement parce que le traitement doit d’adapter à la structure psychique, comme nous l’ont appris Bergeret et Lacan. Et contrairement à beaucoup de mes collègues, je diagnostique bien évidemment aussi le fonctionnement des enfants. Je suis experte psycho-légale : je sais que c’est essentiel et surtout… possible !

La structure névrotico-normale (bleue dans l’infographie présentée infra) est présente dès la naissance, comme je l’explique dans mon ouvrage de psychopathologie disponible gratuitement ici : Puzzle. Les trois structures de la personnalité. Une autre structure est également présente dès la naissance : la structure non symbolisante (rose dans l’infographie). D’après mes calculs, 15% des enfants naissent avec cette caractéristique de personnalité, et ce n’est pas le contexte familial qui est responsable de cette structure, mais bien un phénomène qui nous est, pour l’heure, inconnu. Les parents ne sont pas « responsables » de la structure psychique de leur enfant. Sauf lorsqu’il s’agit de la troisième structure existante : la structure transgressive (verte). Cette dernière apparaît au cours du développement psycho-affectif d’un enfant né de structure névrotico-normale (bleue) qui a grandi avec une ou des figures d’attachement non symbolisant(s).

Le sujet est si complexe et méconnu (même au sein de la profession) que je suis actuellement occupée à rédiger un ouvrage qui s’y consacre en collaboration avec mon amie et collègue Nathalie Ekollo, psychologue française. Nous avons à cœur de transmettre aux parents mais également aux autres partenaires de vie des sujets non symbolisants, ainsi qu’à ces derniers dans la mesure du possible, ce qu’implique ce fonctionnement si particulier.

Pas plus tard qu’hier, je reçois une mère avec sa fille à mon cabinet. Cette dernière, adolescente de 14 ans, n’a pas repris son année scolaire à la fin de l’été. Elle souffre de maux physiques liés à un parasite intestinal qui durent depuis la fin de l’année scolaire précédente. À l’heure actuelle, elle craint le regard des copines sur elle. Il est très compliqué de comprendre ce qu’il se joue réellement en elle, tant elle exprime peu son vécu. Très souvent, à mes questions (Comment te sens-tu ? De quoi as-tu peur ?), elle répond qu’elle ne sait pas.

La maman craint que sa fille, qui reste donc à la maison en journée puisqu’elle ne va pas à l’école, la contrôle en l’appelant sans cesse au téléphone, mais il semble que les actes de l’adolescente doivent être compris d’une autre façon. En effet, comme je le décris dans cet article de blog, les paroles et les actes des sujets non symbolisants doivent être pris « au pied de la lettre », donc de manière concrète. Sans sous-entendus. Si l’ado lui demande où elle est, c’est qu’elle a besoin de savoir concrètement où est sa mère…

Chaque professionnel engagé dans la situation y va de son petit conseil, de ce genre de conseils qui fonctionnement bien avec un enfant symbolisant. C’est méconnaître totalement la spécificité relationnelle de l’adolescente. Cette dernière, en ce moment surtout, mais cela avait été observé par la mère depuis longtemps déjà, supporte très mal la frustration. Avec les modifications liées à l’adolescence, et ces maux de ventre (qui ont peut-être également un impact sur son fonctionnement psychique), le combat mère-fille devient plus rude. L’ado vole dans les plumes de sa mère, de sa grand-mère et de sa petite sœur. Elle estime que cette dernière est méchante avec elle (la petite, elle, symbolise et présente de plus un fonctionnement haut potentiel). Elles se chamaillent souvent : du coup, l’aînée ne donne pas à sa cadette la feuille de papier qu’elle lui demande. Pour quel motif ? Parce qu’elle lui en veut mais aussi parce que sa cadette n’écrit pas dessus mais la découpe en petits morceaux. « Et alors ? » me direz-vous ? Oui, mais c’est sans compter sur la perception de la jeune fille non symbolisante pour laquelle il y a des choses qui se font et des choses qui ne se font pas…

Quand sa grand-mère entre dans sa chambre sans frapper à la porte, l’ado de 14 ans l’engueule. Pour quelle raison ? Au motif qu’elle brise son intimité, comme le ferait valoir une ado symbolisante ? Non : au motif que cela la fait sursauter. Et ne croyez pas qu’elle évoque un prétexte fallacieux. Pour elle, le problème est bien qu’elle a sursauté.

Avec la mère, nous tombons d’accord sur les caractéristiques particulières au fonctionnement de son ado : cette dernière manque de « cohérence » (une fois c’est blanc, une fois c’est noir, puisqu’elle est incapable d’ambivalence), elle est influençable, elle ne présente pas de conflit de loyauté, elle peine à se mettre à la place des autres et son discours est orienté sur elle et sur ses besoins propres (elle est égocentrée), de fait elle se montre tyrannique, et elle n’apprend pas… Autant dire que cette mère est épuisée.

L’impossible gestion de la frustration conduit à la tyrannie du comportement de l’enfant non symbolisant. Surtout lorsque les parents ne lui ont pas mis assez de limites. Et ici, dans le cas d’espèce, le père est absent après avoir été démissionnaire…

Les proches de l’enfant non symbolisant rapportent en effet très souvent un vécu de tyrannie relationnelle parce que le cerveau de leur progéniture ne supporte aucune frustration. Ainsi, tous les enfants non symbolisants de la Terre coincent leurs parents bleus (normaux), même si cela n’est pas leur intention. Parce que les sujets bleus sont organisés autour du sentiment de culpabilité et de responsabilité envers leurs petits. Le sujet non symbolisant n’apprend pas. Il répète sans cesse la scène de frustration puisqu’il n’est pas en capacité de la gérer. Le sentiment d’impuissance du parent est alors très difficile à vivre.

Comment leur venir en aide ? Certains sujets non symbolisants adultes, les plus intelligents, sont capables de comprendre qu’ils fonctionnement différemment des autres humains, sans toujours être capable de s’adapter aux autres. Mais c’est peut-être déjà ça… Rien ne sert de leur proposer une psychothérapie. Ils ont davantage besoin d’une écoute et d’un coaching, qui les aidera un peu à naviguer dans les eaux vécues par eux comme troubles du monde des symbolisants.

Les enfants non symbolisants, quant à eux, sont stigmatisés par les copains, incompris des professeurs et des parents. Faut-il leur offrir un lieu spécifique dans lequel ils pourraient vivre des interactions non symbolisantes avec des jeunes qui parlent leur langage non symbolisant ? Dans notre société, dans laquelle chaque sujet non symbolisant a acquis des repères différents, cela semble impossible à réguler… En tous les cas, les groupes de parole ou groupes thérapeutiques ne mèneraient à rien : pour pouvoir en tirer un bénéfice, il faut pouvoir analyser son propre fonctionnement…

Pour permettre le meilleur développement des enfants non symbolisants que nous recevons en cabinet, ma collègue Nathalie et moi miserions davantage sur la mise en place de groupes d’entraide aux parents confrontés à cette réalité, afin que chaque mère et chaque père apprenne à fonctionner avec ce langage si particulier de leur enfant non symbolisant.

Livre à paraître

L’annonce fin 2023 d’une opération militaire US en cours est-elle crédible ?

Cet article est continuellement mis à jour en fonction de l’avancée de mes recherches. Dernière update : 24.02.2024

En ce samedi 10 février 2024, j’aimerais évoquer une information qui est tombée entre mes mains autour du 24 janvier de cette année. Depuis, je passe des heures à en évaluer la crédibilité. J’ai appris que certaines personnes ont connaissance de l’existence potentielle de cette opération militaire américaine coordonnée depuis 2 ou 3 ans déjà. Je n’évoquerai pas dans cet article la crédibilité des sources, même si elle me semble digne de bonne foi*. J’évoque ici, dans cet article, la crédibilité des récits liés à des procès et exécutions de personnalités au regard de la psychologie structurelle.

Certaines sources se disant liées à une opération militaire de vaste envergure, l’opération STORM, menée depuis 2019-2020 avec comme Commander In Chief Donald J. Trump prétendent que Joe Biden est mort et que celui qui joue son rôle depuis janvier 2021 est un acteur professionnel. Cette hypothèse me semble cohérente dans la mesure où, justement, il me paraissait impossible de saisir ce mec (le Biden actuel), de lui attribuer une structure psychique, et je ne comprenais pas pourquoi… En vérifiant les photos de jeunesse et d’âge adulte de Joseph Robinette Biden Jr., et en les comparant avec celles du Biden actuel, on ne peut qu’être frappés par la dissemblance au niveau des yeux.

Pour clarifier la situation, voici le narratif qui ressort des deux films cités en source, agrémenté d’autres infos qui me paraissent crédibles et qui ont été glanées sur X : une fois Trump élu, il entre en possession de dossiers critiques sur une multitudes des personnalités politiques importantes. Armé de ces documents, il débute en 2017 une tournée qui est nommée The Capitulation Tour : lors de cette tournée dans divers pays et auprès des diverses instances qui tiennent le pouvoir dans le Monde, Trump aurait obtenu de tous l’allégeance. Puis, pour couronner le tout, Poutine donne à Trump, lors du sommet d’Helsinki en 2018, ce ballon de football en lui disant : « La balle est dans votre camp », signifiant une alliance entre les deux hommes.

En se plongeant dans les textes du site internet realrawnews.com, l’on apprend également que le narratif autour de l’Ukraine est le suivant : Zelensky et ses copains du gouvernement ukrainien font partie de l’Etat profond (Deep state), et des usines d’adrénochrome (avec bien entendu des enlèvements d’enfants) ont été implantées en Ukraine, et sont maintenant détruites par Poutine. L’argent envoyé en Ukraine par les autres puissances pour la soi-disant guerre de défense (et pris dans la poche des citoyens à travers les impôts et les taxes) servirait les intérêts personnels de riches puissants qui se font construire des maisons à gauche et à droite sur la planète. Cette guerre en Ukraine s’expliquerait donc par la nécessité de combattre le Deep state.

Intéressante également la thèse selon laquelle Trump serait ami de longue date du fils de JFK, John Fitzgerald Kennedy Jr., et que ce dernier l’accompagne toujours, ici et maintenant, dans le démantèlement de l’Etat profond souhaité par son père avant son assassinat en 1963. Trump aurait été choisi dès l’âge de 18 ans pour jouer ce rôle. La structure psychique non symbolisante de Trump colle bien avec cette idée. Un sujet non symbolisant accroché au réel et élevé en contact avec de bonnes valeurs restera fidèle et sera un défenseur des enfants et des gens. Surtout si un contenant psychique tel que JFK Jr. l’accompagne…

S’agissant des opérations militaires en cours, le site internet relarawnews.com délivre des informations au jour le jour sur des arrestations, jugements et exécutions de personnalités reconnues comme appartenant au Deep state, dont le dessein serait d’asservir les peuples. Je n’ai rien à redire à cette dernière hypothèse, qui est tout à fait crédible et même… parfaitement visible à qui sait un peu regarder.

Il est prétendu que, depuis mars 2020, de multiples vols quotidiens atterrissent sur et décollent de la Base navale de la baie de Guantánamo (d’autres vols auraient lieu vers et depuis la Base navale de Guam qui se situe dans l’océan Pacifique et qui appartient également aux Américains) pour enregistrer ceux qui sont désignés à la fois comme des traîtres, des tyrans COVID, des pédocriminels, qu’ils soient politiciens corrompus, PDG, juges ou procureurs.

J’ai lu le descriptif des arrestations et des jugements de la plupart des personnes qui sont listées dans le document .pdf que j’ai produit et que vous pourrez télécharger en fin d’article. Vous verrez dans ce fichier que je dois encore investiguer quelques points. S’agissant de Hillary Clinton (très probable structure verte) et Bill Clinton (probable structure bleue), la description de leur réaction individuelle au cours de leur procès ainsi qu’avant leur exécution coïncide avec la structure psychique que j’avais décelée en eux avant d’avoir connaissance de ces données présentées par le site relarawnews.com. C’est pour cette raison que ces récits m’ont paru crédibles.

Néanmoins, au fur et à mesure de mes recherches, j’apprends que certains d’entre eux auraient été remplacés par des doubles (acteurs, sosies, … voire clones !) depuis fort longtemps déjà. Pour exemple, les vrais Bill et Melinda Gates auraient été pendus à un arbre en Inde en 2013. Ce ne serait pas étonnant au vu du génocide dont ils sont responsables avec leurs vaccins dans ce pays. Le documentaire Netflix de 2019 qui évoque le parcours de Bill Gates dépeint une Melinda qui semble présenter une structure rose. Néanmoins, les photos de leur jeunesse nous mettent plutôt sur la piste d’une structure symbolisante… Du coup, mes diagnostics ont parfois dû être revisités à la lumière de cette information.

Pour rappel, les 3 structures psychiques et leur couleur respective :

Dans le descriptif de son procès, Bill Gates se serait défendu en exprimant qu’il est un philanthrope, ce que j’ai toujours pensé qu’il croyait être. C’est un individu de structure bleue à mon sens, puisque ses deux parents sont verts selon mes analyses, et que dès lors ils ne peuvent pas avoir généré un enfant vert. Et que, bien entendu, il symbolise. Mais que faire de cette info si le vrai Gates est mort en 2013 ?? Est-ce à dire que la piste du clonage serait à suivre, et que celui qui a été tué en octobre 2021 serait son double croyant être le vrai Bill Gates ? C’est en tous cas une thèse qui apparaît sur relarawnews.com (RRN) à propos d’autres clones.

Quand à Bill Clinton, il se serait effondré au cours de son procès en faisant part de remords, et il est vrai que les faits qui lui sont reprochés sont bien moindres par rapport à ceux que l’on impute à sa « sorcière » de femme. D’ailleurs, il aurait écopé de la prison à vie (alors que tous les autres dont j’ai lu les procès auraient été condamnés à la peine de mort) même s’il aurait finalement été empoisonné à Guantánamo.

Je n’ai pas trouvé trouvé d’éléments sur George Soros sur le site de RRN. Charlie Freak, cité en source, estime que les personnalités qui ont directement mis en danger des enfants ont été exécutées en premier, et que les individus tels que Soros seront maintenus en vie pour offrir au peuple un exemple de procès.

Il y a des traces de Barack Obama sur le site relarawnews.com, en particulier en lien avec la recherche de ses doubles ou de ses clones mais peu d’éléments sur son arrestation et sur son procès : il aurait été jugé et exécuté pour crimes contre l’Amérique, et ce avant le mois de mai 2021 si l’on tient compte de la date de l’article qui en parle. Une source sur X prétend qu’il a été exécuté en 2019. Les actions qui lui sont reprochées sont répertoriées au haut du document .pdf joint à cet article. Dans une vidéo postée sur X, une potentielle victime de réseaux pédophiles devenue adulte explique avoir été violée par Barack Obama et Joe Biden alors qu’elle était enfant. Sur le site de RRN, il est décrit que, manifestement, beaucoup de membres de l’Etat profond vénèrent Obama. Pour ma part, avant la connaissance de ces nouvelles informations, je le croyais de structure bleue. Mais il peut très bien avoir joué la carte bleue. En tant que personnalité utilisée par la CIA (ses deux parents appartenaient à cette organisation et la CIA l’aurait « élevé » pour le placer au pouvoir), il peut être un espion talentueux. Il serait donc de structure verte puisque, une chose est sûre, il symbolise ! À 14 minutes de la vidéo de Charlie Freak, l’on apprend que Barack Obama enfant était distribué en tant que jouet sexuel auprès de puissants… Il est homosexuel et Michelle Obama est née homme.

Tom Hanks est décrit par les articles de RRN comme un pédophile notoire. Il aurait lui aussi déjà été exécuté. Cette fois par injection létale. Je n’ai jamais vu Forrest Gump. Je n’en ai jamais en envie. Je ne me rappelle aucun film avec lui. Et pourtant, en revoyant sa filmographie, il y a plusieurs films que j’ai vus. Il ne m’inspire rien. Il ne me paraît pas du tout improbable qu’il soit de structure verte qui est, comme vous le savez peut-être déjà, l’une des deux structures qui passe à l’acte sur des enfants (l’autre est la structure non symbolisante). Même si tous les verts et tous les roses ne le font pas.

L’élément qui me trouble le plus dans ces récits (mais que je peux néanmoins envisager) au plan de la psychologie structurelle, c’est le fait que des individus de structure bleue puissent se comporter de manière si délictuelle. Mais il est vrai que Bill Clinton n’a manifestement jamais quitté ce monstre que semble bien être Hillary. En matière de criminalité verte, j’avais déjà été servie avec Alexandre Despallières, mais là avec Hillary on touche des sommets, toujours si les faits qui lui sont reprochés selon les récits du procès sont réels, ce qui reste fort probable au vu de sa structuration psychique. La réaction d’Hillary telle qu’est est décrite au moment de son procès coïncide là aussi avec sa structure de personnalité.

Néanmoins, le trouble a trouvé une réponse lorsque j’ai découvert le témoignage d’Anneke Lucas, victime d’un réseau pédophile lié au belge Nihoul. Il y a peu de temps, alors que j’étais en cours d’écriture de mon ouvrage sur le profilage criminel, j’ai étudié le cas de Patrick Haemers, un braqueur belge qui m’est apparu posséder une structure bleue. A cette époque je ne savais pas qu’il avait lui-même été victime du même réseau et que Anneke lui doit la vie, parce qu’il a réussi à la faire sortir de là alors qu’elle était pré-ado. Il a néanmoins eu des rapports sexuels avec elle et la frappait. Je n’avais pas envisagé que les individus de structure bleue commettent de tels actes. Mais j’ai appris à cette occasion qu’il en était autrement s’ils avaient appris à le faire parce que leur survie en dépendait.

Je vous invite dès à présent à télécharger le document .pdf qui liste les dates d’arrestation et d’exécution des membres du Deep state, leur fonction, leur lieu de détention, les chefs d’accusation portés contre eux ainsi que la sentence qui leur aurait été infligée.

N’oubliez pas que la justice militaire aux États-Unis est une justice indépendante de la justice pénale à destination des justiciables non militaires, donc des citoyens en général. Les séries américaines telles que « JAG » et « NCIS » nous apprennent comment les procès et les enquêtes militaires fonctionnent, comme c’est également le cas du film américain « Des hommes d’honneur » avec Tom Cruise et Jack Nicholson. Il s’agit du droit militaire américain, et j’ai toujours aimé le bon sens qui semble présider à ces procès. A l’heure actuelle, ils valent 1000 fois mieux que nos tribunaux actuels qui libèrent les pédophiles et qui donnent le droit de garde au parent pédophile. Les militaires ont le sens du devoir, ils ont des salaires qui ne sont pas indécents, ils ne doivent pas à ma connaissance adhérer à un parti politique pour exercer la justice et la plupart à mon sens sont de structure bleue. Il s’agit de la Maison des hommes et, dans la Maison des hommes, on empêche tout danger envers des enfants. La justice en Suisse et en France s’est retournée contre les victimes ces dernières années, je l’ai vu de mes yeux en tant que psychologue légale, et je ne l’accepte pas !

J’ai dit à mes amies que ce type de procès et d’exécutions heurte (peine de mort par pendaison) que, de toutes les façons, si ce narratif est basé sur des faits réels, ce n’est pas pas comme si on avait le choix de décider si l’on veut ou non que cela se produise ainsi. On est en guerre. Et les guerres font des morts.

Ce qui nous attend, si l’opération STORM existe réellement, c’est le renversement de toutes les démocraties et un monde régi par les lois du Code unifié de justice militaire (UCMJ). Et surtout la promesse de voir les pédophiles mis hors d’état de nuire. Et ça, c’est une idée qui me réjouit !

*Mes sources principales au sujet de l’opération en cours STORM sont les suivantes :
– Le canal Telegram https://t.me/PascalNajadiNEWS
– Le film « The Greatest Show On Earth » de Nick Alvear, visible sur Rumble et sur Good Lion TV
– Le film « Trump & the Q Plan : Complete from A to Z » du podcast The Charlie Freak Podcast, visible sur le profil Rumble de P. Najadi

La personnalité humaine : 3 couleurs psychiques (mini-guide)

Ce mini-guide d’introduction aux couleurs psychiques (les trois structures de la personnalité humaine), qui compte une dizaine de pages, est mis à votre disposition ci-dessous en version .pdf.

Je vous en souhaite une bonne lecture !

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Hypothèses cliniques au sujet de cinq affaires criminelles – Acte I

La psychologie structurelle est l’outil indispensable à l’analyse et au traitement des affaires psycho-légales. Comme je l’ai déjà mentionné dans plusieurs écrits (articles sur la psycho structurelle, le profilage structuraliste, le passage à l’acte terroriste, la structure non symbolisante), il existe trois façons d’être au monde qui conditionnent de manière différentielle le type de passage à l’acte criminel et son sens. Dans le présent article, puis dans les suivants, j’évoquerai en plusieurs actes sept affaires criminelles dans le but de présenter, sans entrer dans tous les détails, la façon dont il s’agit de réfléchir sur le plan clinique pour aboutir à des hypothèses valables en terme de fonctionnement de personnalité. En un mot, pour comprendre qui a pu commettre le crime et pourquoi.

Dans l’Acte I, il s’agira de revenir sur les affaires Alexia Daval, Mary Jo Buttafuoco, Valérie Bary, Magali Delavaud et Meredith Kercher (les noms donnés sont ceux des victimes).

L’Acte II reviendra sur les allégations de pédophilie à l’encontre de Michael Jackson, et je m’appuierai sur l’indispensable documentaire Leaving Neverland réalisé par Dan Reed en 2019 pour illustrer la logique de tels abus lorsqu’ils sont commis par un individu non symbolisant (le terme est de moi, voir cet article pour un aperçu de la notion), ainsi que pour évoquer leur impact sur les victimes et leur famille.

Enfin, l’Acte III me verra donner ma conclusion relative à une énigme encore récemment en suspens pour moi : quelle est la couleur psychique de Bertrand Cantat et comment explique-t-elle la violence conjugale dont cet homme semble avoir fait preuve tout au long de sa vie amoureuse ?

Cette série d’articles profitera avant tout aux policiers, profilers, juges d’instruction, psychologues et psychiatres légaux ainsi qu’aux psycho-criminologues, mais également à toutes les personnes intéressées par les affaires criminelles et le comportement humain. Ma pratique clinique m’a montré que nombre de mes patients haut potentiel sont interpellés par ce type d’affaires. Je décèle également le haut potentiel chez de nombreux journalistes spécialisés dans le champ judiciaire. 

Je rappelle en préambule qu’ils existe trois couleurs psychiques que je définis précisément dans mon ouvrage à paraître (pour un aperçu rapide, voir le flyer de présentation des supervisions et formations que je propose aux professionnels du secteur). Dans le présent article, les génogrammes qui sont présentés en regard de chaque affaire font état de mes hypothèses relatives à la couleur psychique des individus qui les composent. Les raisons qui me poussent à diagnostiquer chaque individu sont clairement définissables mais toutes ne sont pas évoquées dans l’article. En effet, pour diagnostiquer une structure, il s’agit de tenir compte d’un faisceau d’indices, et pas de deux ou trois éléments.

Ma pratique clinique et mes recherches m’ont amenée à pouvoir, à l’heure actuelle, diagnostiquer les structures psychiques qui composent un génogramme dans une affaire familiale à partir d’une émission télévisuelle. En effet, les images et verbatim qui sont disponibles grâce à de telles émissions sont souvent suffisants. Il reste parfois des zones d’ombre, que je décline. Il est évident que la rencontre réelle avec les protagonistes et l’administration des outils de diagnostic de la personnalité restent le moyen le plus sûr de ne pas se tromper.

C’est en débutant ma carrière en prison, il y a vingt ans, que j’ai commencé à tenter de comprendre comment appréhender de manière précise la question de la structuration psychique d’un individu en lien avec son passage à l’acte. Depuis, je suis parvenue à dégager un modèle précis qui situe d’abord l’individu selon le type de rapport à la Loi qui est le sien. En effet, tel rapport diffère d’un être humain à un autre en fonction de sa couleur psychique.

Rapport à la Loi selon la couleur psychique

Il existe une multitude d’autres dimensions de l’existence au sujet desquelles les trois structures psychique diffèrent. Le flyer que j’ai édité, cité plus haut, donne un aperçu spécifique aux questions traitées dans le champ de la psychologie légale.

Affaire Daval

Prenons donc une première affaire, puisqu’elle est actuellement en cours de traitement par la justice française (la reconstitution vient d’avoir lieu, en présence des parents de la victime) : Alexia Daval est étranglée par son mari Jonathann au cours d’une dispute. Ce dernier dissimulera son corps en partie calciné sous des branchages dans un bois.

De mémoire, le documentaire qui m’a servi de base à l’analyse est celui de l’émission Chroniques criminelles (actuellement introuvable en ligne). Ce documentaire évoque également la deuxième affaire que j’analyserai, celle qui met en cause Amy Fisher dans une tentative d’homicide.

L’affaire Alexia Daval est très simple à analyser sur le plan clinique : Jonathann est rose (avant tout, c’est son immense fragilité psychique qui en atteste) et, selon mon hypothèse, Alexia est bleue. Alexia n’est pas rose, les photos d’elle en témoignent (oui, parce qu’il est possible de diagnostiquer la structure non symbolisante sur photos, je l’expliquerai dans mon ouvrage). Par ailleurs, il y a peu de chances qu’Alexia soit verte étant donné la personnalité de sa mère (la mère d’Alexia). Cette dernière est très présente dans les médias. Elle s’exprime régulièrement, ce qui permet de diagnostiquer une très probable structure bleue, qui plus est combative, facteur de protection pour sa descendance. Le père est moins présent mais il encadre son épouse. En premier hypothèse, je partirais du postulat qu’il est bleu également. Cette vidéo en ligne sur uTube est très intéressante à cet égard. On y voit Jonathann qui, comme face à toute situation qui rappelle les faits, est pris par l’émotion. Les roses émotifs n’ont pas de défenses contre l’effraction des pensées qui rappellent une douleur. Les parents d’Alexia montrent une plus grande capacité à se contenir.

Alexia Daval est donc tuée par son mari, manifestement au cours d’une dispute lors de laquelle il aurait été question de l’incapacité du couple à faire un enfant. Selon Jonathann, Alexia lui aurait reproché cela. Dans le documentaire, il est dit que des échanges électroniques attesteraient du fait que le couple se disputait à ce sujet, ou qu’Alexia le lui reprocherait. Il s’agirait néanmoins de vérifier quelle est la teneur exacte des échanges (ce qui, d’ailleurs, permettrait de vérifier mes hypothèses structurelles), pour savoir si effectivement Alexia reprochait à son mari le fait de ne pas pouvoir avoir d’enfant ou si elle lui en parlait plutôt avec déception. En effet, l’individu rose, ayant de grandes difficultés à prendre les responsabilités de la vie sur ses propres épaules (pour une question de structure, qui dépend d’une constitution neurobiologique spécifique), peut se sentir persécuté face à l’insatisfaction d’un conjoint. 

Après le crime, Jonathann va donc commencer par le maquiller pour nier les faits. Il fera ensuite des aveux, puis se rétractera, à deux reprises au moins. Il se présentera en compagnie des parents de la victime dans les événements sociaux liés au drame. Où il se montre effondré, accablé par la situation… ce qui choquera grandement une fois qu’il sera démasqué.

Le drame du rose, c’est l’image, et son enjeu, éviter les coups de bâton. Jonathann ne voulait pas décevoir sa mère. Bien entendu, tout individu est susceptible de vouloir cacher la vérité, pour des raisons liées à sa structure propre. À un moment donné, un individu qui est passé à l’acte criminel, si cet acte n’était pas prémédité, doit se déterminer au sujet de la suite à donner à son acte : cacher la tragédie ou se rendre et avouer. Beaucoup cachent la vérité, invoquant pour eux-mêmes des arguments supérieurs pour le faire. La victime ne pouvant ressusciter, peu sont ceux qui voient l’intérêt d’aller en prison. D’autant que très peu d’individus qui tuent sont issus de la structure psychique dont l’économie est basée sur le sentiment de culpabilité (la structure bleue), sentiment qui conduit à un besoin d’être puni.

Affaire Fisher-Buttafuoco

Deuxième affaire : Amy Fisher tente d’assassiner Mary Jo Buttafuoco, l’épouse de son amant. En effet, le problème de la femme rose, c’est qu’elle ne comprend pas la notion de maîtresse (la position de maîtresse est une position qui requiert la capacité d’ambivalence, absente chez les sujets de structure rose, cf. mon article « Au pied de la lettre » pour appréhender cette notion). Elle estime avoir de la chance d’être tombée sur cet homme et elle ne saisit pas que cette double vie convient bien à Buttafuoco et qu’il n’a pas l’intention de quitter sa femme et sa famille. En effet, l’homme vert ne présente pas les scrupules du bleu quand il s’agit de mener ladite double vie (ni d’ailleurs lorsqu’il est question de séduire et faire l’amour à une ado de 16 ans dans le cas de Buttafuoco).

Les amants Fisher et Buttafuoco s’exposent ensemble, des années après la tentative de meurtre, dans les médias américains. Cela répond à leur besoin narcissique. J’encourage le lecteur qui comprend l’anglais à s’intéresser aux visages, regards, attitudes corporelles et affectives et aux paroles des protagonistes (de multiples vidéos sont disponibles sur le web) : il se fera ainsi une idée de ce qui distingue les structures psychiques. Joey Buttafuoco a une grande gueule et se montre très narcissique. Quant à Amy Fisher, elle décrit les événements comme s’ils lui étaient tombés dessus et qu’elle n’en portait pas vraiment la responsabilité, ce qui est typique de la structure rose… mais sincère ! C’est bien ainsi que les sujets roses envisagent le monde : les événements se produisent à partir de ce qu’ils voient, et ils ne voient pas en eux-mêmes.

Affaire Bary

Évoquons à présent l’affaire Laurent Bary, présentée dans cette édition de Faites entrer l’accusé.

Laurent Bary a été condamné pour avoir tué sa femme Valérie à leur domicile en mars 2004. Il nie les faits. Il a simulé une scène de cambriolage peu crédible, qui questionne donc les enquêteurs, au motif qu’il aurait craint être accusé à tort du meurtre.

Plusieurs membres de la famille Bary prennent la parole dans le documentaire. Il est très clair pour moi que Chantal Bary, la mère de Laurent, est un sujet bleu qui n’est pas haut potentiel. Le fils de Bary, Kévin, est également un sujet bleu (probablement intense), ce qui semble être le cas également de Valérie, la victime. Tous les éléments penchent en faveur de cette configuration. Laurent Bary, quant à lui, est un sujet non symbolisant (rose). Il est assez rare que la seule analyse des photographies d’une personne permette de poser le diagnostic : pourtant, c’est le cas de Laurent Bary. Les autres éléments qui corroborent l’hypothèse (il s’agit en effet de toujours se baser sur un faisceau d’indices probants) sont décrits ci-après.

Bary a rencontré sa future épouse alors qu’il était brancardier dans la clinique dans laquelle ils travaillaient tous deux. C’est un ancien militaire passionné par les armes blanches. Valérie aurait été tuée à l’aide d’un couteau utilisé par son époux pour couper les volailles.

Laurent Bary s’était en effet installé à son compte pour élever des poulets. Son épouse l’aurait rejoint dans cette entreprise. Néanmoins, sur le plan financier, l’affaire ne prend pas comme prévu et le couple se retrouve avec près de 120’000 euros de crédits à rembourser. La situation est difficile, au point qu’à un certain moment Laurent Bary dort dans son camion et que Valérie cherche un appartement pour elle. Elle aurait eu le sentiment d’avoir tout sacrifié pour cette vie à la campagne alors que là n’était pas son souhait. Par ailleurs, des dissensions existent également au sujet des enfants.

Le génogramme décrit la situation familiale : quatre enfants, dont un enfant issu du couple ; les trois autres issus de l’union précédente de chaque parent. En particulier, pour une illustration parfaite de l’incapacité d’un sujet rose à appréhender correctement son rôle parental auprès d’un beau-fils, notons que Laurent Bary a trouvé pertinent de se rendre dans un poste de police pour porter plainte contre son beau-fils de douze ans, Thomas, pour propos diffamatoires. La policière en charge de la plainte a bien tenté de le dissuader et de lui proposer de privilégier des moyens éducatifs, mais il maintiendra sa demande de dépôt de plainte. Par ailleurs, il est fait état de brimades de la part de Laurent Bary à l’encontre de son beau-fils : il aurait lacéré ses baskets et volé ses livres scolaires.

Les enfants qui s’expriment dans le documentaire, soit Kévin et Laura, ne croient pas à la culpabilité de leur père. C’est également le cas de Chantal Bary, la mère du condamné. Elle dit : « Il aime trop ses gamins pour avoir fait une chose comme ça ». Sauf que ce type de passage à l’acte intervient comme une éruption non contrôlée et non préparée. Bien sûr, sans doute que Bary aurait préféré ne pas tuer son épouse, mais cela a été plus fort que lui.

Kévin estime que son père n’est pas quelqu’un de violent. Mais faut-il toujours l’avoir été pour commettre un tel crime ? Je pense à l’affaire Jean-Claude Romand (cet homme qui se faisait passer pour un médecin travaillant à l’OMS) qui n’avait pas non plus d’antécédents de violence mais qui a décimé l’ensemble de sa famille (et le chien). Et ceci, le psychiatre traitant qui a témoigné à la barre en faveur de Bary ne l’a pas compris. On ne s’improvise pas expert en matière de psychologie légale.

Pauvre Kévin qui ne veut pas entendre, parce que pour lui sans doute cela signifierait que son père est un monstre. Un monstre ou un malade ? Les gendarmes et les policiers le savent : s’il usent de la logique qui est la leur (propre), il ne résolvent pas les crimes. Les avocats et autres enquêteurs qui émettent des analyses basées sur « la façon dont on se comporte normalement », se trompent.
Le crime, c’est affaire de trouble psychique (structure rose) ou de conséquences de tels troubles (structure verte). La majorité des crimes de sang (hors terrorisme) sont le fait d’individus de structure rose.

Quelques éléments encore pour pouvoir bien cerner la personnalité du condamné : d’abord, il est question d’un homme qui aurait appris à utiliser les armes blanches au cours de sa carrière militaire. Sachez qu’il ne faut jamais laisser un individu de structure rose jouer à des jeux vidéo violents parce qu’il apprendra à tuer sans scrupules : il n’est pas capable de faire la différence entre le réel et l’imaginaire, et à prendre la distance nécessaire qui permet aux autres structures de jouer, de « faire semblant ».

À moment donné, le directeur d’enquête Claude Rousseau évoque le fait que Bary lui donne du « Mon adjudant ». Le journaliste pointe l’aspect « dur à cuire » de Laurent Bary. À mon sens, ce n’est pas cela qui se joue. Les structures psychotiques intelligentes présentent une élation narcissique et, chez eux, les règles de vie en société ne sont pas intégrées, ce qui fait que ces individus posent des actes qui sont à côté de la plaque mais que l’on prend pour des comportements de défi. Souvenez-vous que Jean-Claude Romand avait accueilli les experts psychiatres chargés de son évaluation en leur donnant du « Chers confrères » (alors qu’il n’avait jamais décroché son diplôme de médecin, pour rappel). 

A la lumière des éléments contenus dans le documentaire qui fait état de l’affaire, et des connaissances cliniques apportées par la psychologie structurelle, il est clair que Laurent Bary a le profil psychologique pour avoir commis ce crime dans des circonstances qui sont compatibles avec les éléments physiques du dossier.

Elisabeth Philiponet, Avocate générale à la Cour d’Assises de Besançon, a raison à mon sens lorsque qu’elle estime que Bary s’est sans doute persuadé de son innocence. C’est l’œuvre de ce mécanisme bien connu que l’on repère chez les individus psychotiques : le déni de la réalité. Je ne parle pas de la négation. Le sujet ne nie pas un fait connu de lui : au contraire, son cerveau a zappé l’info. J’ai vu le déni à l’œuvre très clairement lors du suivi que j’ai mené auprès d’un jeune délinquant sexuel de structure rose. Malgré ses efforts à relire avec moi le jugement des faits pour lesquels il était incarcéré, il s’est montré proprement incapable de s’en souvenir.

Bary convainc sa famille et d’autres protagonistes parce qu’il est convaincu lui-même de son innocence. C’est si typique, dans les affaires psycho-légales, de rencontrer ce tableau. En matière de protection des mineurs, c’est ainsi que les juges se fourvoient si fréquemment (pour un point sur cette question, exemple à l’appui, voir cet article).

Hypothèse conclusive : Bary aurait pu le faire et il semble bien que ce soit lui. Ce qui intrigue les enquêteurs et les journalistes, c’est le sang-froid dont il fait preuve. Laurent Bary possède à mon sens la même structure psychique que Jean-Claude Romand. Ces deux affaires ma rappellent un autre suivi que j’ai mené avec un homme qui avait failli tuer sa maîtresse avec une barre de fer. Au contact, ces personnalités sont très étranges. Pour une description clinique, lisez le grand Claude Balier sur la psychose froide. Pour un aperçu immédiat, regardez plusieurs photos de ces deux hommes sur Internet. Vous comprendrez peut-être de quoi je parle…

L’affaire Romand ne doit pas être confondue avec l’affaire Xavier Dupont de Ligonnès, même si ce dernier est également accusé d’avoir tué les siens (femme et enfants ; pas ses parents comme l’a fait Romand). XDDL possède une structure verte. Et ce cher Monsieur a disparu dans la nature… Mon article consacré à Bertrand Cantat (Acte III) vous en apprendra davantage sur la structure verte.

A moins que nous puissions déjà nous pencher davantage sur le sujet avec le meurtrier de Magali Delavaud… Encore un conjoint qui tue sa compagne. Mais, cette fois, l’individu n’est pas de structure rose.

Affaire Magali Delavaud

En novembre 2014, Magali Delavaud est retrouvée morte dans sa voiture calcinée, dans un ravin. Après avoir tenté de dissimuler son acte, son compagnon Jérôme Faye passera aux aveux en expliquant qu’il l’a tuée lors d’une dispute au sujet de l’éducation de leur fils, dispute qui aurait dégénéré.

Le crime a été maquillé de façon bien organisée. L’individu est donc quelqu’un de bien organisé psychiquement. Jérôme Faye présente une bonne capacité intersubjective, capacité qui lui permet de valider son innocence et mettre les enquêteurs sur une fausse piste. Il utilise sa capacité intersubjective au point qu’il anticipe la découverte de l’existence de sa maîtresse par les enquêteurs en parlant à la famille de Magali d’une relation uniquement platonique avec cette femme.

Selon les informations données dans le documentaire, Jérôme aurait montré de la jalousie face au fait que Magali s’occupait davantage de leur enfant que de lui : c’est typique de la structure verte que de se sentir en compétition avec sa propre descendance et de confondre le soin donné par une mère à son enfant et celui donné par une femme à son conjoint. En outre, les proches de Magali sont d’accord pour dire que Jérôme pouvait rabaisser sa compagne en public : typique du vert également.

En garde à vue, acculé, Jérôme Faye avoue. Ainsi, avant cela, il avait nié les faits. Pas dénié : il a toujours su qu’il mentait.

Il a étouffé cette femme. Manifestement un crime non prémédité là aussi. Alors, une fois sa compagne morte, que faire ? Il dira aux enquêteurs qu’il a pensé à se tuer, mais en fait il est dès après la mort de la mère de son enfant en train de préparer un alibi en envoyant des SMS à la victime…

Coup de théâtre durant le procès : un problème somatique chez Magali serait la raison qui a précipité sa mort. Je doute qu’un homme bleu aurait accepté d’opposer cette défense à son ex belle-famille…

Jérôme Faye est condamné à 25 ans de réclusion criminelle pour  meurtre… Une lourde peine en comparaison à d’autres situations. En effet : il semble que Jérôme Faye soit condamné également pour sa capacité de ruse.

L’affaire Prevosto, dans laquelle un policier tue lui aussi sa femme, présente très probablement la même configuration sur le plan des couleurs psychiques (Jacques Prevosto est vert, Marie sa femme était bleue).

Amanda Knox

J’évoquerai enfin une dernière affaire, que je ne déclinerai pas dans le détail, et qui fait l’objet du documentaire Netflix sorti en 2016 Amanda Knox. Lors de son séjour en Italie, la colocataire d’Amanda Knox est assassinée et, du fait de son comportement jugé inadéquat au vu de la situation, Amanda passera pour la coupable idéale. Pas étonnant, puisque cette femme présente une structure rose. Ainsi : Amanda Knox aurait pu commettre le crime. Mais, manifestement, ce n’est pas elle qui l’a commis. Condamnée en 2009, elle sera définitivement acquittée en 2015.

Regardez l’interview du coupable présumé (qui ne reconnaît pas les faits) dans cette émission (la première partie est ici) qui est passée sur la Rai3 : c’est très intéressant… Si vous voulez vous coller à l’exercice, j’attends votre proposition diagnostique de Rudy Guede par mail (écrivez-moi via le formulaire de contact).

Par ailleurs, j’ai l’intention de me pencher sur l’analyse de personnalité des « amants diaboliques », Aurore Martin et Peter Uwe. Accusés du meurtre du mari de Madame. Quelque chose me dit qu’ils forment un couple mixte (en couleurs)…